Arrêté Ministériel n° 2018-1067 du 15 novembre 2018 portant application de l'Ordonnance Souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques, visant le Burundi.
Nous, Ministre d'État de la Principauté,
Vu l'Ordonnance Souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques ;
Vu l'arrêté ministériel n° 2015-620 du 8 octobre 2015 portant application de l'Ordonnance Souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques, visant le Burundi ;
Vu la délibération du Conseil de Gouvernement en date du 14 novembre 2018 ;
Arrêtons :
Article Premier.
En application des dispositions prévues à l'article 2 de l'arrêté ministériel n° 2015-620 du 8 octobre 2015, susvisé, l'annexe dudit arrêté est modifiée conformément à l'annexe du présent arrêté.
Art. 2.
Le Conseiller de Gouvernement-Ministre des Finances et l'Économie est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Fait à Monaco, en l'Hôtel du Gouvernement, le quinze novembre deux mille dix-huit.
Le Ministre d'État,
S. TELLE.
Annexe à l'Arrêté Ministériel n° 2018-1067 du 15 novembre 2018 portant application de l'Ordonnance Souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques
La mention suivante est remplacée comme suit à l'annexe dudit arrêté :
| Nom | Informations d’identification | Motifs de la désignation |
3. | Mathias/Joseph Niyonzima alias Kazungu
| Date de naissance : 6.3.1956 ; 2.1.1967 Lieu de naissance : Commune de Kanyosha, Mubimbi, province de Bujumbura Rural, Burundi Numéro d’enregistrement (SNR) : O/00064 Nationalité burundaise. Numéro de passeport : OP0053090 | Agent du Service national de renseignement. Responsable d’avoir fait obstacle à la recherche d’une solution politique au Burundi en incitant à la violence et à des actes de répression pendant les manifestations qui ont commencé le 26 avril 2015 à la suite de l’annonce de la candidature du président Nkurunziza à l’élection présidentielle. Responsable d’avoir aidé à former les milices paramilitaires Imbonerakure, à coordonner leur action et à les armer, y compris à l’extérieur du Burundi, ces milices étant responsables d’actes de violence, de répression et de graves atteintes aux droits de l’homme au Burundi. |