Les célébrations de la Sainte-Dévote.
Les traditionnelles festivités célébrant la Sainte-patronne de la Principauté, sainte Dévote, se sont déroulées les jeudi 26 et vendredi 27 janvier 2017.
Elles ont commencé le jeudi dans la matinée par la Messe des Traditions célébrée en monégasque en l'église Sainte-Dévote par Mgr Fabrice Gallo, chancelier, en présence de S. Exc. Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, et des membres du clergé. L'Archevêque procédait, à l'issue de la messe, à la bénédiction de la mer, sur laquelle le corps de sainte Dévote martyrisé aurait vogué depuis la Corse, son île d'origine, avant d'arriver à Monaco où elle fut ensevelie dans le vallon des Gaumates, près du port.
À 18 h sur le quai des États-Unis du Port Hercule, se formait la procession composée : des jeunes du Mouvement des Jeunesses catholiques de Sainte-Dévote ; des Pénitents de la Vénérable Archiconfrérie de la Miséricorde ; de la Société Folklorique et Mandoliniste « La Palladienne » ; des pénitents de la Confrérie « Santa Divota di Lucciana » ; d'une délégation du Conseil municipal de Lucciana (Corse), des Guides et Scouts de Monaco et de nombreux fidèles.
À 18 h 30, la barque symbolique portant les reliques à son bord, arrivait dans le Port Hercule. L'Abbé Jean-Christophe Genson, curé de la paroisse Sainte-Dévote, introduisait la cérémonie puis une colombe était lâchée pour marquer le départ de la procession.
Après avoir cheminé le long du port, la barque longeant le quai, la procession marquait un arrêt au Vallon des Gaumates. Les reliques étaient alors remises par M. Jacques Pastor, adjoint au Maire, à l'Abbé Georges Garcia, vicaire à la paroisse Sainte-Dévote. Un détachement des Carabiniers du Prince effectuait un tir accompagnant l'arrivée de la barque et la bénédiction avec les reliques.
Puis, la procession remontait vers la place Sainte-Dévote, où un nombreux public était déjà massé.
Les autorités avaient été accueillies sur le parvis par Lcl Jean-Luc Carcenac et Lcl Philippe Rebaudengo, aides de Camp de S.A.S. le Prince et M. Marc Pauli, chef du Protocole au Ministère d'État. Tous prenaient place dans l'Église Sainte-Dévote trop petite pour contenir tous les fidèles qui auraient souhaité assister à l'office.
À 18 h 50, LL.AA.SS. le Prince et la Princesse quittaient le Palais Princier, accompagnées du Lcl Laurent Soler, chambellan du Prince, avec une escorte motocycliste des Carabiniers pour Se rendre à l'église Sainte-Dévote.
À Leur arrivée sur le parvis, Leurs Altesses étaient accueillies par S. Exc. Mgr Bernard Barsi, S. Exc. Mgr Luigi Pezzuto, nonce apostolique auprès de la Principauté de Monaco, M. le Chanoine César Penzo, chapelain du Palais et l'Abbé Jean-Christophe Genson.
Leurs Altesses remontaient la nef et prenaient place au 1er rang pour suivre la cérémonie religieuse du Salut du Très-Saint-Sacrement avec à l'orgue M. Silvano Rodi, les trompettes et la chorale des enfants de l'Académie de Musique Rainier III. À la fin de l'office, S. Exc. Mgr Barsi présentait les reliques de sainte Dévote à Leurs Altesses pour la vénération.
À la fin de la célébration, Leurs Altesses remontaient la nef puis s'arrêtaient quelques instants devant le Retable prêté par la municipalité et la communauté paroissiale de Dolceacqua (Italie), présenté par
M. Fulvio Gazzola, Maire de la commune. Ce polyptyque de Louis Brea en douze parties, réalisé au début du XVIe siècle, représente sainte Dévote entourée d'autres saints. Cette œuvre, voulue par testament en 1515 par Françoise Grimaldi, épouse de Luc Doria, est conservée dans l'église paroissiale de la commune italienne. Elle a été exposée jusqu'à la fin février.
Puis, Leurs Altesses gagnaient le parvis de l'église Sainte-Dévote où la Musique Municipale avait pris place pour interpréter l'Hymne monégasque.
Ensuite, Leurs Altesses recevaient les torches données par le personnel de la Direction des Affaires maritimes pour allumer le bûcher qui embrasait la barque symbolique. Le groupe « Dumani », composé de deux chanteurs venus de Corse, MM. Nicolas Careddu et Frédéric Bichet, interprétaient un chant pendant que la barque se consumait.
LL.AA.SS. le Prince et la Princesse S'attardaient quelques instants pour saluer le public venu nombreux avant de gagner Leur voiture pour Se rendre au Yacht Club de Monaco.
Leurs Altesses étaient accueillies par M. Pierre Ferchaud, directeur des opérations du Yacht Club, et conduites vers le « Salon Sunrise » au 5e étage.
Les autres personnalités, conviées par la Mairie, rejoignaient le couple princier pour assister au feu d'artifice tiré sur la mer depuis le quai Rainier III.
Un cocktail préparé par le Yacht Club terminait cette première journée. Leurs Altesses, accompagnées du Chambellan, regagnaient le Palais Princier escortées par les motocyclistes de la Compagnie des Carabiniers du Prince.
Au matin du vendredi 27 janvier, le Lcl Philippe Rebaudengo et M. Philippe Brousse, conseiller technique auprès du Chambellan, étaient chargés de l'accueil et du placement de M. Chris Maguire, petit-cousin de S.A.S. le Prince, et des autorités invitées à la cérémonie religieuse dans la Cathédrale.
À 9 h 55, LL.AA.SS. le Prince et la Princesse, accompagnées du Lcl Laurent Soler, quittaient le Palais Princier pour Se rendre à la Cathédrale.
À Leur arrivée sur le parvis, Leurs Altesses étaient accueillies en haut des marches par S. Exc. Mgr Bernard Barsi, Mgr René Giuliano, et M. le Chanoine Patrick Keppel. LL.AA.SS. le Prince et la Princesse remontaient la nef et prenaient place dans le chœur, avec le
Lcl Laurent Soler et le Lcl Jean-Luc Carcenac, aide de camp. Les membres du Gouvernement princier, les assemblées élues, les corps constitués et de nombreux fidèles assistaient à cette célébration.
La liturgie était présidée par S. Exc. Mgr Luigi Pezzuto. Plusieurs évêques invités concélébraient l'Eucharistie, S. Exc. Mgr André Marceau, évêque de Nice, S. Exc. Mgr Antonio Suetta, évêque de Vintimille-San Remo, S. Exc. Mgr Jean Bonfils, évêque émérite de Nice et S. Exc. Mgr Vittorio Lupi, évêque émérite de Savone.
Le programme musical proposé par la Maîtrise de la Cathédrale et les Petits Chanteurs de Monaco sous la direction de M. Pierre Debat, maître de chapelle, ainsi que par M. Olivier Vernet, titulaire du grand orgue, et M. Jean-Cyrille Gandillet, titulaire de l'orgue de chœur, se composait des œuvres suivantes :
Accueil de la Famille Princière : A Millennial Trumpet de Francklin D. Ashdown
Chant d'entrée : Cantique à sainte Dévote de Mgr Louis-Lazare Perruchot sur un texte de Mgr VIE
Ordinaire de la messe : Petite Messe de Philippe Maze et Gloria - Messe VIII D'angelis
Psaume responsorial : Allez dire au monde entier les merveilles de Dieu du Chanoine Henri Carol
Méditation : Sarabanda de Domenico Zipoli
Offertoire : Voluntary n° 2 de Denis Bedard
Commmunion : Pastorale de Francklin D. Ashdown et Viens Seigneur étancher notre soif du Chanoine Henri Carol.
Sortie : Toccata de Léon Boëllmann.
Le Nonce apostolique prononçait l'homélie :
« “La Parole de Dieu est toujours lumière”, qui resplendit et brille dans les Saints, en particulier en sainte Dévote, vierge et martyre, que la Principauté de Monaco, la Famille Princière et l'Archidiocèse honorent et célèbrent comme leur Patronne.
Je me permets avec respect - comme Représentant du Pape dans ce Pays - de vous offrir deux brèves réflexions, inspirées par les lectures que nous venons d'écouter.
“La vie des justes est dans les mains de Dieu”. En réalité, il n'y a pas que la vie des justes qui soit dans les mains de Dieu, mais - bien que dans un autre sens - également la vie de ceux qui, à cause de leur iniquité, ne peuvent pas être nommés “justes”, de ceux qui ne peuvent pas être considérés comme “moralement bons”. Tous sont dans les mains de Dieu.
Bref, l'humanité tout entière est dans les mains de Dieu. Le sort, le destin de l'humanité ne dépendent pas uniquement de Dieu ; mais rien ne se fait, rien ne se réalise, d'une certaine façon, si ce n'est pas permis par Dieu.
Telle est la vision de l'histoire humaine, que la foi et la culture chrétienne nous proposent. De fait, ce n'est qu'en apparence que les grandes décisions, celles qui déterminent le cours des événements humains, sont prises par les puissants de la terre, par ceux qui
“comptent” - soi-disant - sur le plan humain.
Derrière ces décisions, il y a toujours et vraiment Dieu. Souvent, nous nous croyons obligés de mettre en place un travail de correction et de redressement des sentiers qui rendent tortueuse l'évolution des événements de l'histoire des peuples et des nations, à cause de l'égoïsme et des intérêts des puissants.
Le travail interventionniste de Dieu dans l'histoire humaine - bien que toujours respectueux de la liberté et de la responsabilité humaine - tend vers la réalisation du bien commun universel. En vertu de sa “liberté”, l'homme aussi est appelé à agir, à intervenir, à se prendre en main et à donner une orientation au sort des peuples et des nations.
Dans ce contexte d'initiatives et d'actions, l'être humain, lui aussi - créé à l'image et à la ressemblance de Dieu - doit se laisser inspirer, ou plutôt, se laisser conduire, par le critère du bien commun, qui, une fois atteint, sera le résultat, d'une part, de l'œuvre créatrice de Dieu, et de l'autre, sera le résultat de la coopération de l'homme, auquel a été confiée la “domination sur la création entière”, en harmonie et en continuation avec le projet divin.
S'il y a cette symbiose entre l'action divine et l'action humaine, celle-ci sera en mesure de discerner la part de “vérité” qui se trouve déjà dans l'histoire, et l'autre part de “vérité” qu'il faut y insérer, afin qu'on puisse arriver au discernement de la plénitude de la vérité.
“Je suis la vérité”, a dit Jésus. Donc, si nous voulons faire une bonne œuvre de discernement des réelles nécessités ecclésiales et sociales, pour y répondre par une action appropriée et efficace, nous devons lire toujours le grand livre de l'histoire et des réalités concrètes qui nous entourent, dans la lumière du Christ. La première lecture nous confirme cette vérité : “Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité”.
Le deuxième point de réflexion que je voudrais vous proposer est inspiré des paroles mêmes de Jésus dans le passage de l'Évangile que nous venons d'écouter : “Si le monde vous déteste, sachez qu'il m'a détesté avant vous”. “Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi”.
Ce que Jésus veut nous faire comprendre c'est que la persécution est une partie essentiellement intégrante du christianisme.
C'est-à-dire, il ne peut y avoir aucune Église authentique, aucune vie chrétienne authentique, sans une certaine présence de persécution. Il ne s'agit pas toujours des grandes persécutions au sens classique du terme, celles que nous trouvons dans l'histoire. Souvent, il est question d'une persécution lente, subtile, cachée, qui se passe même au sein de la communauté chrétienne : dans les familles, dans les maisons religieuses, parmi les prêtres, etc. Petites persécutions, oui, mais toujours persécutions. Et chacun de nous risque de se transformer en persécuteur potentiel de son frère et de sa sœur. Il faut être très attentif sur ce point, aussi bien pour ce qui peut se produire dans la communauté chrétienne, que pour ce qui peut se produire dans le domaine de la cohabitation sociale.
La raison de ces petites et grandes persécutions est indiquée par Jésus Lui-même dans le passage de l'Évangile d'aujourd'hui : “Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde : voilà pourquoi le monde vous déteste”.
Ce qui est en jeu, c'est notre appartenance au monde ou au Christ : deux réalités qui - comme vous le savez - sont complètement opposées dans la théologie de saint Jean.
Donc, nous devons nous demander : Qui suis-je dans ma vie réelle de chaque jour ? Suis-je celui qui appartient au monde ou au Christ ?
Mais une autre question se pose : qui veux-je être, dans la perspective de mon avenir ?
Et à la fin, une prise de position consciente et libre s'impose, une option fondamentale et définitive pour l'une ou l'autre réalité. C'est le drame constant de toute notre vie ici sur terre.
Sainte Dévote avait compris tout cela et son sacrifice total, dans la virginité et le martyre, a été la réponse de son appartenance et de son adhésion pleine au Christ.
Que le Seigneur, par son intercession, nous donne, à nous aussi, une adhésion claire et transparente à son Evangile. ».
À l'issue de la cérémonie religieuse, Leurs Altesses quittaient la Cathédrale pour revenir au Palais Princier.
Sur le parvis de la Cathédrale, se formait alors la procession avec la châsse contenant les reliques de sainte Dévote escortée par les Carabiniers du Prince. Outre les fidèles, on notait la participation des pénitents de l'Archiconfrérie de la Miséricorde, des chevaliers des ordres équestres et de la fanfare municipale. Tous se dirigeaient vers la Place du Palais. Le Nonce apostolique bénissait alors la famille princière avec les reliques. Leurs Altesses étaient aux fenêtres du Salon des Glaces en compagnie de Leurs enfants, le Prince héréditaire Jacques et la Princesse Gabriella, de M. Chris Maguire et de M. le Chanoine César Penzo. Pendant ce temps, une Garde d'honneur et l'Orchestre des Carabiniers rendaient hommage aux reliques.
La procession continuait ensuite vers les remparts où S. Exc. Mgr André Marceau bénissait la ville, demandant à la Sainte de protéger Monaco et sa population. Enfin, la procession s'achevait de retour devant la cathédrale. S. Exc. Mgr Antonio Suetta bénissait alors la mer et les pêcheurs.
À l'invitation de M. Georges Marsan, maire de Monaco, les autorités religieuses et les délégations italiennes et corses venues en Principauté pour la circonstance, étaient conviées à un cocktail donné en Mairie.
À 12 h 50, le Lcl Laurent Soler et le Lcl Philippe Rebaudengo accueillaient les invités du déjeuner à la Porte d'Honneur du Palais Princier.
Le Lcl Jean-Luc Carcenac se présentait alors à l'Appartement pour inviter Leurs Altesses à Se diriger vers le Salon des Glaces pour le serrement de mains.
S. Exc. Mgr Bernard Barsi présentait les ecclésiastiques à Leurs Altesses dès leur arrivée. Une coupe de champagne et des rafraîchissements étaient offerts dans le Salon des Glaces.
Puis, le déjeuner était servi dans la Salle à Manger d'Apparat dans laquelle avaient été disposées des tables rondes.
Autour de Leurs Altesses étaient réunis : S.E. M. le Ministre d'État et Mme Serge Telle ; S. Exc. Mgr Bernard Barsi ; M. Jacques Boisson, secrétaire d'État ; M. Georges Lisimachio, chef du Cabinet de S.A.S. le Prince ; le Col. Luc Fringant, premier aide de camp de S.A.S. le Prince, commandant supérieur de la Force Publique ; Lcl Laurent Soler ; M. Patrice Cellario, conseiller de Gouvernement-ministre de l'Intérieur ;
M. le Chanoine César Penzo ; S. Exc. Mgr Luigi Pezzuto ; S.E. M. l'Ambassadeur de Monaco près le Saint-Siège et Mme Claude Giordan ; M. Georges Marsan ; S. Exc. Mgr André Marceau ; S. Exc. Mgr Antonio Suetta, évêque de Vintimille - San Remo ;
S. Exc. Mgr Vittorio Lupi ; S. Exc. Mgr Jean Bonfils ;
M. l'Abbé Guillaume Paris, vicaire général ;
M. l'Abbé Fabrice Caillol, curé de la paroisse du
Saint-Esprit ; M. l'Abbé Joseph Di Leo, curé de la paroisse Saint-Nicolas ; M. l'Abbé Jean-Christophe Genson ; le Père Marc Gherardi o.s.f.s., curé de la paroisse Saint-Charles ; M. l'Abbé Olivier Mathieu, curé de la paroisse St Martin Sacré-Cœur ; M. l'Abbé Alain Goinot, délégué épiscopal ; M. le Chanoine Patrick Keppel, délégué épiscopal ; M. l'Abbé Adrian Stoica, délégué épiscopal ; M. l'Abbé Richard de Quay, curé in solidum de Notre-Dame du Cap Fleuri ;
M. l'Abbé David Nana, aumônier du Centre Hospitalier Princesse Grace ; M. l'Abbé Julien Gollino, vicaire à la paroisse de la Cathédrale ; M. l'Abbé Dieudonné Hien, vicaire à la paroisse Sainte-Dévote ; M. l'Abbé Jean-Georges Garcia ; le Père Alcide Kragbe o.s.f.s., vicaire de la paroisse Saint-Charles ; M. l'Abbé Claude-André David Fenot, prêtre auxiliaire à la paroisse Saint-Charles ; le Père Jésus Lopez Lacalle o.c.d., recteur de la Chapelle des Carmes ; le Père Michel-Ange Lizaso o.c.d. ; Mgr. René Giuliano ; M. l'Abbé Alessio Antonelli, curé de la paroisse de Dolceacqua ; le Père Antonio Lanzi o.f.m., gardien de la Fraternité franciscaine de Nice-Cimiez ; M. l'Abbé Frédéric Constant, curé de Porto-Vecchio ; M. l'Abbé Will Conquer, séminariste ; Mme le Professeur Ing. Stefania Proietti, maire d'Assise (Italie) ; M. le Maire de Lucciana et Mme Joseph Galletti ; M. Fulvio Gazzola ; MM. Nicolas Careddu et Frédéric Bichet ; Mme Valérie Nicolaï et M. Sébastien Mathieu, invités de S.A.S. la Princesse.
À l'issue du déjeuner, le café était servi dans la Salle des Gardes, où S.A.S. le Prince remettait la médaille de sainte Dévote à S. Exc. Mgr Luigi Pezzuto. Le groupe
« Dumani » interprétèrent un chant corse durant le service du café. Le Prince héréditaire Jacques et la Princesse Gabriella firent une apparition surprise au moment du café, dont les invités se sont réjouis.
Après que Leurs Altesses aient pris congé, les invités quittèrent le Palais par la Porte d'Honneur raccompagnés par le Chambellan.