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Explorations de Monaco

  • No. Journal 8410
  • Date of publication 30/11/2018
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  • Page no.

Yacht Club de Monaco (27 juillet 2017)
Le 27 juillet 2017, LL.AA.SS. le Prince et la Princesse de Monaco, accompagnés des enfants princiers se rendent en début de soirée au Yacht Club de Monaco à l'occasion du lancement des « Explorations de Monaco ».
à Leurs arrivées, Leurs Altesses et Leurs enfants sont accueillis par M. Bernard d'Alessandri, secrétaire général du Yacht Club et se dirigent vers le quai Louis II où les invités se sont rassemblés autour du Yersin.
Après avoir rejoint le navire par la passerelle arrière, le Couple princier est attendu par S.E. M. Serge Telle, ministre d'état, M. et Mme François Fiat, armateurs du Yersin.
Puis, Leurs Altesses sont conduites sur le pont supérieur où attendent les invités et s'installent sur les fauteuils placés au centre des deux allées d'invités.
La cérémonie débute par un discours de bienvenue prononcé par l'armateur, M. François Fiat.
À l'issue, M. Bernard d'Alessandri présente le guidon du Yacht Club de Monaco à S.A.S. le Prince qui se lève puis le remet au capitaine du navire, M. Jean Dumarais, qui se présente devant Lui. Celui-ci rejoint le mât et deux marins hissent le guidon, accompagnés par un ensemble de trois trompettes de l'Orchestre des Carabiniers du Prince.
Au moment du hisser du guidon, Leurs Altesses se lèvent ainsi que toute l'assistance. Simultanément, un deuxième guidon est hissé en haut du navire à la vue de l'ensemble des participants de la soirée, rassemblés sur le quai Louis II.
S'ensuivent une bénédiction par le Chanoine César Penzo et une lecture biblique par le diacre de la paroisse Sainte-Dévote, Robert Ferrua, devant un tableau peint à la sanguine représentant sainte Dévote, dû à l'artiste Cyril de la Patelliere. Une prière est dite à l'intention des participants et des marins de la campagne océanographique. S.A.S. la Princesse Charlène, accompagnée du Prince héréditaire Jacques et de la Princesse Gabriella, a apporté une médaille représentant sainte Dévote qui reçoit également une bénédiction. Ensuite, Leurs Altesses la remettent à Mme Geneviève Fiat.
à la fin de ce moment solennel, l'ensemble de l'assistance se rassoie et S.A.S. le Prince se dresse sur le ponton du navire afin de prononcer une allocution, en ces termes :
« Monsieur le Ministre d'état,
Excellences,
Madame et Messieurs les Conseillers de Gouvernement-Ministres,
Cher M. Fiat, armateur du Yersin,
Cher M. Dumarais, capitaine,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je souhaite vous exprimer mes remerciements les plus chaleureux pour votre présence à cette cérémonie qui revêt à mes yeux une importance particulière et ce, avant le lancement tant attendu des Explorations de Monaco.
Les Explorations de Monaco sont pour moi, pour mon Gouvernement, pour la Principauté et pour nombre de ses acteurs, qui s'y sont directement impliqués, un projet majeur.
Réconcilier l'humanité et la mer, faire progresser la science pour éveiller les consciences, connaître pour agir : il s'agit là, à la fois d'un défi majeur mais également d'un immense et magnifique programme, exigeant et ambitieux, auquel nous sommes tous attachés.
C'est pourquoi nous avons depuis des mois travaillé à ce projet, avec mon Gouvernement et avec le Conseil national, bien sûr, avec les armateurs du Yersin, évidemment, mais aussi avec de nombreux partenaires de la Principauté, que je veux ici remercier : le Musée océanographique, ma Fondation, le Centre scientifique de Monaco, le Yacht Club et tant d'autres, que je ne peux tous citer, mais qui ont contribué à ce projet.
Je veux leur dire, ainsi qu'à leurs équipes et celles des Explorations de Monaco, l'importance et la grandeur du moment qui nous réunit.
Ce moment est justement celui qui marque, symboliquement mais aussi concrètement, l'attachement de la Principauté au Yersin et, réciproquement, l'appartenance du Yersin à la Principauté.
C'est un attachement très fort, qu'il convient de souligner. Pour Monaco, le Yersin s'inscrit dans une grande et belle tradition, celle des explorations scientifiques, incarnées notamment, il y a plus d'un siècle, par mon trisaïeul le prince Albert Ier.
Comme vous le savez, ce Prince-savant, Prince-explorateur, conduisit de nombreuses expéditions scientifiques sur les mers. Il fut l'un des fondateurs de l'océanographie moderne, et contribua ainsi à éveiller les consciences de ses contemporains sur l'importance des océans.
Ce navire magnifique, innovant, écologique, bénéficiant des installations scientifiques les plus remarquables, s'inscrit à son tour dans cette grande aventure. Une aventure dont le but est de protéger notre Planète et nos mers, hélas si maltraitées. Une aventure partagée par toute la Principauté, qui marque ainsi concrètement son attachement à cette haute ambition.
Ce guidon rouge et blanc, que j'ai l'honneur de vous remettre, cher M. Fiat, armateur, cher M. Dumarais, capitaine, est le témoignage concret de cet attachement.
Il marque aussi l'attachement et l'appartenance du Yersin à notre communauté. Il devient l'incarnation de nos valeurs aux yeux du monde qu'il parcourra. Il devient l'ambassadeur de nos engagements pour la science et pour les mers, l'expression de nos ambitions et de notre volonté d'agir collectivement.
En voyant aujourd'hui ce navire s'apprêter à quitter le port de Monaco pour partir à la découverte et à la rencontre du monde, c'est donc une partie de la Principauté que nous voyons s'élancer sur les mers, vers notre destin.
C'est pourquoi je tenais à être ici aujourd'hui avec vous, pour marquer l'importance de ce moment, pour moi, pour la Principauté, pour le Yersin, pour les Explorations de Monaco, et plus largement pour la cause des mers.
Je vous remercie. ».
à la fin de la cérémonie, l'assistance se lève afin de laisser la Famille princière remonter l'allée centrale jusque dans le salon de l'armateur. Des invités visitent, sous la conduite du Capitaine Jean Dumarais, les laboratoires scientifiques installés à bord du navire. Au même moment, S.A.S. le Prince accorde deux audiences, en présence de S.E. M. Bernard Fautrier : d'abord à M. Karmenu Vella, commissaire européen à l'environnement, aux affaires maritimes et à la pêche, accompagné de M. Andras Notai, son chef de Cabinet, puis à M. Erick Solheim, secrétaire exécutif du programme des Nations-Unies pour le développement, accompagné du Dr Lisa Svensson, directrice du programme des mers régionales de l'ONU Environnement.
Peu après, l'ensemble des invités quitte le bord pour rejoindre le quai Louis II, suivi quelques instants après, par Leurs Altesses et Leurs enfants.
Dans la soirée, vers 20 h 30, M. Bernard d'Alessandri présente à la foule, de près de 700 personnes, les temps forts de la soirée puis invite les membres du « Club des Explorateurs », Mme Catherine Chabaud, MM. Jacques Perrin, Mike Horn, Jean-Louis Etienne, François Sarrano, Yvan Griboval et Alvaro de Marichalar à venir sur la scène.
Ensuite, S.A.S. le Prince les rejoint, salue chacun d'entre eux et prononce une allocution devant l'ensemble des invités, dont la teneur suit :
« Monsieur le Ministre d'état,
Excellences,
Madame et Messieurs les Conseillers de Gouvernement-Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je souhaite vous remercier pour votre présence et vous dire le plaisir que j'éprouve à partager ce moment exceptionnel avec vous.
Ce moment, vous le savez, c'est celui du départ du Yersin, navire unique, pour trois années de navigation qui s'annoncent exceptionnelles.
Le Yersin est, par sa conception et son fonctionnement, conçu pour limiter au maximum son impact sur les mers et sur les écosystèmes marins. Qu'il s'agisse de sa construction, de sa propulsion ou de la vie à bord, ce navire d'un genre nouveau ouvre donc de belles perspectives pour la navigation - et, plus largement, pour la cohabitation de l'homme et de la mer.
Notre civilisation maritime, dont près de 80 % des échanges se font sur les mers, doit impérativement inventer de nouvelles manières de vivre avec et sur les éléments marins, de nouvelles manières de se déplacer qui permettent le développement de l'humanité sans altérer les équilibres de la Planète.
Je sais que ce navire y apportera sa contribution. Je félicite et remercie ses concepteurs et tous ceux qui ont consacré leur intelligence et leur énergie au développement des nombreuses innovations de ce bâtiment d'un genre nouveau.
Mais au-delà de ce navire, je le disais, c'est aussi un moment exceptionnel. Le lancement des Explorations de Monaco, auxquelles nous travaillons depuis de longs mois, est l'aboutissement d'une démarche collective particulièrement féconde et prometteuse.
Cet ambitieux projet, qui s'inscrit dans la riche tradition des explorations scientifiques et notamment de celles de mon trisaïeul, le prince Albert Ier, fédère de nombreux talents et de bonnes volontés auxquels j'adresse mes remerciements :
-         aux propriétaires du navire, bien sûr, M. et Mme Fiat, qui ont immédiatement adhéré à notre idée ;
-         à mon Gouvernement et aux élus du Conseil national, qui ont su trouver les ressources financières et les solutions juridiques, pour faire de ce projet une réalité ;
-         aux équipes du Musée océanographique, de ma Fondation et du Centre scientifique de Monaco, qui lui ont apporté leur expertise, leurs réseaux, leurs idées ;
-         au Comité scientifique, qui a nourri ce projet, et lui offre une garantie d'excellence ;
-         au Yacht Club de Monaco, qui nous accueille ce soir, et qui a grandement contribué à la préparation de cette campagne ;
-         aux équipes des Explorations, qui ont su transformer tout cela en une réalité concrète, en quelques mois à peine, sans renoncer ni aux ambitions, ni aux multiples exigences qui sont au cœur de cette aventure ;
-         enfin, bien entendu, à l'équipage du navire, et en premier lieu à son capitaine, Jean Dumarais, que je veux remercier pour son engagement et sa compréhension d'une mission si particulière.
à tous, j'exprime ma gratitude. Ce lancement, qui marque une étape importante de leurs efforts, est déjà une première victoire. Mais ce ne sera pas la seule. Car nous sommes ici non pas pour acter un aboutissement, mais pour célébrer un départ, celui d'une campagne qui s'annonce exceptionnelle, à plusieurs titres :
-         sous l'angle historique, bien sûr, avec un retour sur certains lieux où se rendit le prince Albert Ier, notamment en Macaronésie, où nous espérons pouvoir retrouver certaines espèces qu'il observa il y a plus d'un siècle ;
-         par ses aspects scientifiques, avec une équipe de très haut niveau, qui donnera à ce projet une résonance et une dimension universelles ;
-         par ses dimensions politiques, puisque ces travaux scientifiques offriront un point de vue objectif sur la situation de nos mers, et permettront d'y sensibiliser le plus grand nombre.
Le Yersin, qui fera de nombreuses étapes dans son périple autour du monde, accueillera aussi à son bord des dirigeants de la Planète et de nombreuses personnalités. Il saura, j'en suis certain, les alerter sur la cause des mers, les éclairer sur les menaces qui les guettent, et les mobiliser pour la mise en œuvre de solutions communes.
Enfin, cette campagne sera exceptionnelle par ses aspects humains, puisque de nombreuses opérations de médiation, de communication et de sensibilisation sont prévues. Elles permettront de faire participer le public à cette grande aventure.
Elles permettront ainsi de lui faire partager ce qui est pour moi l'essentiel : la conscience de l'importance de nos mers, de leur situation, et de la nécessité de réconcilier enfin l'humanité et la mer.
Elles donneront ainsi corps à ce qui est la grande ambition de ces Explorations, la seule manière d'aider les mers, et qui est de connaître pour agir, de s'appuyer sur l'intelligence pour susciter l'action, de croire dans la capacité des hommes à changer les choses, dès lors qu'ils en saisissent les enjeux.
Voilà donc, Mesdames et Messieurs, chers amis, toutes les raisons pour lesquelles je suis particulièrement heureux et fier d'être ici aujourd'hui.
Nous assistons à un moment qui restera dans nos mémoires, dans celles de la Principauté de Monaco, dans celles de tous les défenseurs des mers, et, je l'espère, dans l'Histoire.
Il ne nous reste plus qu'à souhaiter une bonne navigation et beaucoup de succès au navire et à son équipage, que je retrouverai dans quelques semaines - et aussi souvent que mon emploi du temps me le permettra.
Pour conclure, je veux leur rappeler les mots de Jules Verne dans Vingt mille lieues sous les mers, ce chef-d'œuvre qui est une inspiration pour nous tous : “Vivez au sein des mers ! Là seulement est l'indépendance ! Là je ne reconnais pas de maîtres ! Là je suis libre !”.
Je vous remercie. ».
Au terme de ce discours, le Couple princier rejoint avec Sa suite un espace privatisé afin de se restaurer avant d'assister au départ du navire. Le quai est rempli par une foule vivace qui profite des divers buffets et de l'animation musicale.
Aux alentours de 22 heures, l'éclairage du port Hercule s'éteint tandis que le Yersin, qui amorce alors son départ, est entouré d'un halo de lumière qui le suit dans ses manœuvres. Au même moment sur la scène du ponton, la soprano française Elizabeth Vidal entame un chant lyrique accompagnée par une harpiste et un danseur.
Lorsque le Yersin se rapproche de la sortie du port, une multitude de feux s'embrasent tout le long du quai de la digue semi-flottante marquant ainsi le départ du navire en direction de la Macaronésie.
La soirée s'achève sous les acclamations de S.A.S. le Prince et les vivats de la foule qui viennent clôturer le lancement des « Explorations de Monaco ».
Lisbonne (5 septembre 2017)
Le 5 septembre 2017 matin, S.A.S. le Prince Albert II effectue une brève visite de travail à Lisbonne. La délégation présente est composée de S.E. M. Henrique de Barros, ambassadeur de Monaco au Portugal, de S.E. M. Bernard Fautrier, vice-président administrateur délégué de la Fondation Albert II et du Colonel Bruno Philipponnat, chargé de mission auprès de S.A.S. le Prince, et de M. Enric Sala, spécialiste des aires marines protégées.
Après un accueil protocolaire à l'aéroport de Lisbonne, le Souverain se rend au palais présidentiel de Belém pour une audience avec S.E. M. Marcelo Rebelo de Sousa, président de la République du Portugal. Ensemble, ils évoquent les relations entre les deux pays, les questions de la protection de l'environnement et plus particulièrement le sujet des aires marines protégées.
Madère (5-8 septembre 2017)
Arrivé à l'aéroport de Madère le 5 septembre en début d'après-midi, le Souverain se rend immédiatement à Funchal pour inaugurer la place Albert Ier, où Il est accueilli par M. Ireneu Barreto, représentant de la République portugaise dans la région autonome de Madère, par M. José Lino Tranquada Gomes, président de l'Assemblée législative régionale de Madère, M. Miguel Albuquerque, président du Gouvernement régional de Madère, par M. Marcos Perestrello, secrétaire d'État à la Défense nationale, et M. Paulo Cafôfo, maire de Funchal. À la suite de prises de paroles des personnalités présentes, le Souverain prononce un discours en français, avec une traduction consécutive en portugais, en ces termes :
« Monsieur le Représentant de la République,
Monsieur le Président de l'Assemblée législative régionale,
Monsieur le Président du Gouvernement régional,
Monsieur le Secrétaire d'État à la Défense nationale,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les autorités civiles, militaires et religieuses,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande joie d'être aujourd'hui parmi vous pour célébrer la mémoire de mon trisaïeul le prince Albert Ier. Je viens d'arriver dans votre île et je vous remercie pour vos mots de bienvenue et la chaleur de votre accueil, qui me touchent beaucoup.
En particulier, je suis très sensible à l'initiative de Monsieur le Maire et de la municipalité de baptiser un lieu public de Funchal, cette place, du nom de mon ancêtre.
Le prince Albert Ier a été d'emblée passionné par votre région, d'abord en 1879 au cours d'une croisière de découverte sur son yacht, l'Hirondelle. Mais, surtout, votre île a eu une influence décisive sur le cours de sa vie. “Si la vue de Madère m'émeut tellement, c'est que mon sort y a été définitivement arrêté”, écrit-il dans son journal, presque vingt ans après, en 1897.
En effet, lors de sa première visite, il rencontre la duchesse de Richelieu, en villégiature sur l'île avec sa famille, comme de nombreux aristocrates européens de l'époque. Devenue veuve, elle noue une relation avec le prince. C'est pour la voir que mon trisaïeul revient à Madère deux hivers, en 1888 et 1889\. Il en profite pour faire des excursions, des observations scientifiques et des essais de matériels océanographiques.
Car, entretemps, le prince Albert a décidé de vouer sa vie à la science, en particulier à celle, naissante, des étendues marines. Il n'est plus du tout l'aristocrate européen qui vient chercher à Madère la douceur de son climat.
Après son mariage, en 1889, avec celle qui devient la princesse Alice, il est désormais le “prince savant”, l'explorateur qui revient dans votre archipel pour six campagnes océanographiques, qui se déroulent toutes en partie dans les eaux de Madère, en 1897, 1901, 1904, 1905, 1911 et 1912\.
Le prince noue alors de nombreux liens avec la société locale, notamment avec la communauté savante. Il développe une véritable passion pour les îles Desertas. Les excursions sur place fourniront la matière d'un récit qui deviendra un chapitre de son ouvrage autobiographique, La Carrière d'un navigateur.
C'est en raison de cette relation avec votre territoire et avec votre population, certes aujourd'hui ancienne, mais profonde et sincère, que je serai très heureux de découvrir tout à l'heure l'exposition que les Archives du Palais ont préparé avec l'Institut océanographique et le Musée d'histoire naturelle.
Cependant, ma démarche d'aujourd'hui n'est pas seulement tournée vers le passé. Je conçois l'histoire comme un testament heureux qui nous donne élan et espérance.
Dans le sillage du prince Albert Ier, j'ai décidé, il y a quelques mois, avec l'implication de mon Gouvernement, de l'Institut océanographique, fondation du prince Albert Ier, du Centre scientifique de Monaco, et de ma propre fondation, dédiée à la protection de l'environnement et au développement durable, de reprendre la tradition des expéditions scientifiques de Monaco. Ces nouvelles explorations, qui ont pour objet la recherche et la sensibilisation, ont justement, en ce moment même, comme première destination, la Macaronésie, à bord du navire scientifique Yersin. La chaîne du temps est ainsi renouée.
Cet après-midi à Funchal, demain à Monte, ensuite aux îles Desertas, je vais mettre mes pas dans ceux de mon illustre ancêtre. Mais j'espère surtout, modestement, faire vivre son œuvre, en l'actualisant et en l'adaptant aux grands enjeux environnementaux que nous devons relever maintenant pour les générations futures : la protection de notre planète au travers de la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et l'eau.
La préservation de votre environnement, qui est un laboratoire pour ces trois défis de notre temps, doit, bien évidemment, se marier avec un développement touristique raisonné, impérieux pour l'essor économique.
Puissions-nous, forts des enseignements de ceux qui nous ont précédés, et à la lumière des recherches et des observations que nos équipes scientifiques conjointes pourront faire, transmettre ce message à ceux qui nous suivrons.
Je ne voudrais pas conclure ces quelques paroles de remerciements sans avoir une pensée émue pour les victimes de l'accident du 15 août dernier.
Ayant foi dans le présent et l'avenir de votre région, si riche en diversité, je me permets, pour finir, de rappeler la première impression, quasi idyllique, qu'elle a inspirée au prince Albert Ier en 1879 : “Voici donc cinq jours que je suis à Madère, et il serait facile d'y passer des semaines. […] Un véritable paradis ; l'île entière n'est à vrai dire qu'un immense parc”.
Je vous remercie. ».
Sur le terre-plein central de la place, une effigie en bronze du prince Albert Ier est alors dévoilée par S.A.S. le Prince, en présence de l'artiste Manuela Aranha.
Le cortège princier se rend ensuite au musée d'histoire naturelle de Funchal, où le Souverain est accueilli par Manuel Biscoitto, conservateur, pour l'ouverture de l'exposition « Un Prince explorateur. Albert Ier de Monaco à la découverte de Madère 1879‑1912 ». La visite est effectuée sous la conduite de MM. Thomas Fouilleron, directeur des Archives et de la Bibliothèque du Palais princier, et Patrick Piguet, directeur du patrimoine de l'Institut océanographique. Réalisée par les Archives du Palais princier en coordination avec le Musée océanographique, les Archives audiovisuelles de Monaco et le Musée d'histoire naturelle de Funchal, cette exposition, qui s'est tenue jusqu'au 7 janvier 2018, a été conçue comme un carnet de voyage qui suit le parcours à  Madère du prince Albert Ier entre 1879 et 1912, au travers de sa correspondance, de son journal personnel, de nombreuses photographies d'époque, d'instruments scientifiques et des tableaux de Louis Tinayre. Lors de ses premiers voyages sur l'île, le prince Albert Ier a effectué des observations scientifiques et des essais de matériels océanographiques. Ensuite, six de ses campagnes océanographiques se sont déroulées dans les eaux de Madère. C'est également sur l'île que le prince Albert Ier, alors héritier du trône, a rencontré en 1879 pour la première fois la duchesse de Richelieu, qui deviendra la princesse Alice lorsqu'il l'épousera en 1889.
Le Souverain se rend, en début de soirée, en visite privée, dans la villa familiale de M. et Mme Adam Blandy, à Palheiro, où le prince Albert Ier avait été reçu en 1905 et 1912\. L'équipement ayant servi à la fameuse expédition aux îles Desertas en mars 1889, qui avait réuni Auguste d'Arenberg (1837-1924), Harry Hinton (1859-1918), John Ernest Blandy (1866-1930), Charles Cossart (1853-1919) et le prince Albert de Monaco, est présenté au Souverain.
La soirée se clôture par un dîner officiel offert par S.A.S. le Prince à la Casa Velha do Palheiro, auquel étaient notamment invités S.A.R. Dom Duarte, duc de Bragance, M. et Mme Ireneu Barreto, M. et Mme José Lino Tranquada Gomes, M. et Mme Miguel Albuquerque, président du Gouvernement régional, et M. Marcos Perestrello, M. Paulo Cafôfo, maire de Funchal, des personnalités locales, dont M. et Mme Adam Blandy, et la délégation monégasque.
À l'issue du dîner, S.A.S. le Prince passe la nuit à bord du Yersin, navire scientifique et de voyage appartenant à M. François Fiat, et voué aux « Explorations de Monaco ».
Le lendemain, mercredi 6 septembre, S.A.S. le Prince emprunte le téléphérique pour rejoindre les hauteurs de la ville, accompagné de M. Miguel Albuquerque, de M. Paulo Cafôfo et de S.A.R. Dom Duarte. À Son arrivée à Monte, Il est accueilli par le Chanoine José Fiel de Sousa, vicaire général, et par le Père Giselo, curé de Monte, pour une visite de l'église Notre-Dame de Monte, abritant la statue de la Vierge de Monte, patronne de Madère, et le tombeau de l'Empereur Charles Ier d'Autriche (1887-1922) béatifié le 3 octobre 2004 par Jean-Paul II. Un instant de recueillement est respecté en mémoire des victimes de l'accident mortel survenu, quelques jours auparavant, au moment du pèlerinage du 15 août. S.A.S. le Prince répond aux trois questions de journalistes madériens (TV, radios, internet) qui couvrent Sa visite sur l'île.
À l'issue, une descente en Carros de Cesto, traditionnel traîneau en osier à deux passagers, est proposée à S.A.S. le Prince et des clichés sont effectués.
Vers 14 h 30, S.A.S. le Prince monte à bord du Yersin, qui appareille pour les îles Desertas. À bord, Il participe à un atelier d'experts, organisé par la Fondation Prince Albert II de Monaco, qui présente une synthèse sur le phoque moine, espèce menacée. Dans le cadre du programme de protection mis en œuvre par le gouvernement local, et afin d'achever la cartographie de l'habitat du phoque moine sur le nord de l'île de Madère, les « Explorations de Monaco » ont mis à disposition des équipes de l'Instituto das Florestas Conservaçao e Natureza, le Yersin et des plongeurs spécialisés. Depuis le 20 août, dix chercheurs de trois organisations différentes se sont succédés pour dresser l'inventaire de la biodiversité des eaux de l'archipel, jusqu'alors très peu connue.
Le lendemain, jeudi 7 septembre, le Souverain découvre les îles Desertas, sur les traces du prince Albert Ier, qui les a explorées en 1888, 1889, 1911 et 1912\. Le Souverain parcourt à la nage les grottes où s'abritent les phoques moines. L'après-midi, une randonnée permet la découverte à terre, un échange avec les scientifiques et l'observation d'animaux, sur les traces du prince Albert Ier.
En soirée, S.A.S. le Prince embarque à bord du Yersin qui navigue vers Funchal.
Le lendemain, vendredi 8 septembre, le Souverain quitte l'aéroport de Madère pour rejoindre Santiago du Chili, pour la suite de Son déplacement.
Cap-Vert (21-23 septembre 2017)
Le 21 septembre 2017, S.A.S. le Prince Albert II, accompagné du Colonel Bruno Philipponnat, Son chargé de mission, se rend en république du Cap-Vert, pour une visite officielle dans le cadre des « Explorations de Monaco ».
S.A.S. le Prince et Sa délégation, à bord de l'avion princier, atterrissent vers minuit à Praia, capitale du Cap-Vert, et sont accueillis par un membre du gouvernement et un représentant de la maison du Président de la république. S.A.S. le Prince prend un peu de repos à l'hôtel Pestana Tropico.
Le lendemain matin, dimanche 22 septembre, le Souverain est accueilli par S.E. M. Jorge Carlos Fonseca, président de la république du Cap-Vert et ses quatre conseillers à l'aéroport de Praia.
S.A.S. le Prince, le Président Fonseca, ainsi que leurs conseillers, voyagent à bord de l'avion princier en direction de Mindelo (Île de São Vicente), où ils atterrissent en début de matinée. Ils y sont accueillis par le maire de São Vicente, le chef régional de la police et par le chef du protocole du Cap-Vert, ainsi que par M. Robert Calcagno, directeur général de l'Institut océanographique de Monaco, responsable de la cellule campagne des « Explorations de Monaco ».
S.A.S. le Prince se rend à l'Ocean Science Center de Mindelo (OSCM), où Il est accueilli par le professeur Astrigilda Silveira, vice-recteur de l'université du Cap‑Vert, le Dr Osvaldina Silva, président de l'Instituto Nacional de Desenvolvimento das Pescas (INDP), le Pr Peter Herzig, directeur de GEOMAR Helmholtz Centre for Ocean Research Kiel, en présence de M. Paulo Cafôfo, maire de Funchal (Madère). M. Carlos Ferreira Santos, consul honoraire d'Allemagne au Cap-Vert, responsable de l'O.S.C.M., est le maître de cérémonie de l'événement. Après les allocutions de bienvenue des trois responsables, S.A.S. le Prince Albert II prononce un discours en anglais, en ces termes :
“Dear President, Dr. Jorge Carlos Fonseca, Dr. Osvaldina Silva, President of the Instituto National de Desenvolvimento das Pescas, Prof. Dr. Peter Herzig, Director of Geomar, Ladies and Gentlemen, Dear friends,
I would like to express my satisfaction to be here today, before its official opening, in this wonderful new Ocean Science Center of Mindelo.
I could not be more pleased with this opportunity to explore and learn about the Cabo Verde archipelago through this mission aboard the Yersin with the Monaco Explorations, and follow, one hundred years later, the footsteps of my great-great-grandfather, prince Albert 1st.
The goals of the Monaco Explorations are multiple:
-         to connect humanity with the sea;
-         to provide a platform for both local and international scientists, inviting them to collaborate in the efforts for increased understanding of the ocean, and the many threats that it faces;
-         and to raise awareness about these threats, particularly towards young generations.
The Head of Mission, Robert Calcagno will develop more in detail on the Monaco Explorations work which has been done here thus far. However it pleases me to say that we have been able to retrieve a Bottom Lander from the Senghor Sea Mount where it had been placed 8 months ago. We have collected its data and replaced it in a new location in the natural reserve at Santa Luzia Island.
I appreciate the symbol of starting my trip here at the OSCM, with this major cooperation between the Instituto Nacional de Desenvolvimento das Pescas and the GEOMAR Helmholtz Centre for Ocean Research from Kiel.
I am pleased of the Monaco Explorations contribution, even modest, to the scientific cooperation in Cabo Verde. We are bringing together scientists from Cabo Verde of course, but also Germany, France, Portugal, and various NGOs.
In just a few minutes I will connect via Skype with more than 250 children at the Oceanographic Museum in Monaco to share my experience here.
I will motivate them to get involved in the Monaco Explorations as it is essential to promote a better understanding and a more sustainable management of the ocean.
Islands, especially in remote areas, are sanctuaries for a unique fauna. After more than eight years advocating to protect the Mediterranean Monk Seal, I managed to spot a couple at the Desertas Islands near Madeira just a few weeks ago.
I am thrilled to visit Branco this afternoon and meet with experts in order to find out if they have discovered any evidence that the Branco giant skink still exists.
Reading the reports of my great-great-grandfather, I know that his own explorations here in Cabo Verde were valuable. His passion for science and meeting with the wonderful population of Cabo Verde encouraged him to pursue his plans leading to outstanding findings.
I would like to quote prince Albert 1st:
“The life of modern men is surrounded by artifices, but when a wider existence leads them around the world, alongside places that remain pristine, brutal contrasts surprise their ideas, their philosophy and their judgment.”
Thank you once again for your warm welcome”.
Par la suite, M. Robert Calcagno et M. Rui Freitas, responsable scientifique de la mission Cap-Vert des « Explorations de Monaco », et le Dr Björn Fiedler de Geomar, présentent la mission.
À l'issue de ces présentations, S.A.S. le Prince se dirige vers la salle de vidéoconférence de l'OSCM pour échanger par Skype avec 267 écoliers, collégiens et lycéens monégasques, qui sont connectés à partir de la salle de conférences du Musée océanographique de Monaco.
M. Patrice Cellario, conseiller de Gouvernement-ministre de l'Intérieur, Mme Isabelle Bonnal, directeur de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Mme Habiba Taouche, professeur de sciences et représentant M. Francis Gianni, directeur de l'école internationale de Monaco, et M. Olivier Dufourneaud, directeur de la politique des océans de l'Institut océanographique, assurent la coordination des questions à Monaco.
Au sortir de cet échange, S.A.S. le Prince Albert II rejoint le restaurant Docas à Mindelo pour un déjeuner officiel donné en Son honneur par le Président Fonseca. Lors de ce déjeuner, le Souverain procède à la donation officielle à la République du Cap-Vert d'un scinque géant Cabo Verde Chinioninia coctei, collecté par le prince Albert Ier sur l'îlot Branco en 1901\. Ce geste revêt un caractère particulier pour le patrimoine génétique, scientifique et culturel du Cap-Vert, car le scinque géant est considéré comme éteint et aucun spécimen de cette espèce n'a été conservé localement.
À l'issue du déjeuner, S.A.S. le Prince Albert II invite le Président Fonseca et sa délégation à visiter le Yersin et tout particulièrement la passerelle de pilotage.
Après le départ du Président Fonseca et de sa délégation, le Yersin quitte le port de Mindelo pour rejoindre l'îlot Branco en fin d'après-midi. Les annexes sont mises à l'eau pour permettre la récupération de l'équipe de scientifiques, de naturalistes et de pêcheurs que la mission des « Explorations de Monaco » a débarqué sur l'îlot Branco, trois jours auparavant, pour une étude des reptiles présents.
Au cours du dîner à bord du Yersin, S.A.S. le Prince fait le point des recherches avec le Dr Raquel Vasconcelos, de l'université de Porto, le Dr Aurélien Miralles, du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, de Mme Sonia Araujo-Lopes, directrice du service de la conservation de la nature à la Direction nationale de l'environnement du Cap-Vert, et de M. Kenny Delgado, naturaliste (Association locale Biosfera1).
Le Yersin fait route vers l'île de Boa Vista et accoste au petit matin au port de Sal Rei. Le Dr Björn Fiedler présente à S.A.S. le Prince le fonctionnement et l'utilité du robot Wave Glider. Par la suite, le Souverain accueille à bord M. Christophe Eizaguirre de la London Queen Mary University, accompagné de quinze personnes responsables des dix organisations non gouvernementales du Cap-Vert ou institutions scientifiques et impliquées dans la protection des tortues marines.
À l'issue d'échanges avec ces personnalités, l'ensemble des participants se dirige vers le sud de l'île, sur la plage de Curral Velho, où sont présentées les recherches faites par les scientifiques, à l'aide de différentes balises, pour mieux comprendre la vie des tortues marines, étudier leur déplacement et leur comportement, leur métabolisme, ou encore déterminer leur sexe après leur éclosion.
S.A.S. le Prince peut également observer la nurserie, zone qui accueille les nids de tortues marines déplacés, et où naissent les juvéniles.
Un groupe de jeunes enfants dont les activités du jour sont basées sur les tortues marines, reçoivent le livret d'éducation à l'environnement auquel les « Explorations de Monaco » ont contribué. Au terme de cette visite, S.A.S. le Prince invite le maire de Funchal à déjeuner à bord du Yersin.
En fin d'après-midi, S.A.S. le Prince achève Sa visite officielle et quitte l'aéroport de Sal Rei à bord de Son avion à destination de Nice.
Martinique (27 octobre 2017)
Le 27 octobre 2017, S.A.S. le Prince Albert II s'est rendu en Martinique, à l'occasion d'une étape des « Explorations de Monaco ».
La délégation est composée de S.E. M. Bernard Fautrier, vice-président administrateur délégué de la Fondation Albert II, du Colonel Bruno Philipponnat, Son chargé de mission et Mme Maud Fontenoy, navigatrice française.
à Son arrivée à Fort-de-France, le Souverain se rend à bord du Yersin pour y passer la nuit.
Le lendemain, au petit matin, le Yersin navigue vers le nord de l'île jusqu'à la réserve naturelle régionale marine de la commune du Prêcheur. Après avoir été salué par M. Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur, le Souverain embarque à bord d'une yole, accompagné du maire, de Mme veuve Maryvonne Falco et ses deux petites-filles. Une gerbe de fleurs est jetée à la mer depuis la yole, en la mémoire du plongeur français Albert Falco, fidèle second du Commandant Cousteau,  dont le nom est associé à la réserve naturelle.
Après le débarquement de S.A.S. le Prince sur le ponton des Abymes, un accueil républicain Lui est réservé en présence d'une haie d'honneur composée d'enfants du Prêcheur en tenue d'écolier. Ceux-ci procèdent au dévoilement et à la mise à l'eau d'un bateau fabriqué à l'aide d'objets naturels arborant le texte suivant « pour les générations futures, longue vie à la réserve Falco ».
à la suite d'un échange avec les jeunes, le Souverain est accueilli dans la salle municipale où un déjeuner est servi, à l'invitation du maire.
Après le déjeuner, le Souverain regagne le Yersin, à bord duquel se tient une réunion, présidée par S.E. M. Bernard Fautrier, ayant pour objectif de rapprocher les sanctuaires marins de Pelagos (aire marine protégée de Méditerranée) et AGOA (espace maritime protégé dans les Antilles françaises). Le Prince assiste notamment à la restitution des travaux qui a permis d'établir un calendrier de rencontres pour échanger autour de la conservation des mammifères marins et de leur habitat.
La soirée se clôture par une réception offerte par le Souverain, dans un des salons de l'Hôtel Simon à Fort‑de-France, à laquelle une centaine de personnalités est conviée.
Plus tard dans la nuit, le Souverain quitte la Martinique à bord de l'avion princier terminant ainsi Sa visite.
Malpelo (19-22 mars 2018)
à la suite de Son voyage officiel en Colombie du 18 au 19 mars, S.A.S. le Prince Souverain se rend sur l'île de Malpelo où Il rejoint le Yersin, dans le cadre d'une étape des « Explorations de Monaco ».
Depuis quelques jours, l'équipe des « Explorations de Monaco » mène une mission dans cette aire marine protégée, sanctuaire marin de 850.000 hectares autour d'un rocher planté dans l'océan Pacifique, dans la lignée de la défense et de la constitution de nouvelles aires marines protégées, portée par Monaco, dont l'objectif majeur est de répertorier les espèces présentes et d'en découvrir d'autres.
Un ROV (remotely operated vehicle), petit robot descendant jusqu'à 120 mètres, a effectué des prélèvements d'échantillons selon un nouveau protocole d'identification des espèces maritimes appelé « ADN environnemental ».
Au cours de Son séjour à bord, le Souverain assiste également une équipe de scientifiques étudiant les espèces présentes dans la faune océanique. Il participe à la dépose de balises GPS sur d'imposants requins Galapagos, au cours de deux plongées, pour suivre leurs parcours et évolutions. Cette mission est placée sous la responsabilité de la biologiste franco-colombienne Sandra Bessudo avec l'apnéiste monégasque Pierre Frolla.
Le jeudi 22 mars, le Souverain quitte le sanctuaire de Malpelo à bord d'un porte-hélicoptères militaire colombien qui Le ramène à Buenaventura, commune colombienne située dans le département Valle del Cauca.
Puis, le lendemain, le Prince se dirige vers la ville de Cali afin de regagner Son avion à partir duquel Il quitte le territoire colombien.

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