S.A.S. le Prince participe au XIe Sommet des Chefs d'Etat de la Francophonie à Bucarest les 28 et 29 septembre 2006
S.A.S. le Prince Albert II arrivait dans la capitale roumaine mercredi 27 septembre en fin de soirée afin de participer à la XIe Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement ayant le français en partage. La délégation qui accompagnait le Prince Souverain était composée de M. Henri FISSORE, Conseiller de Gouvernement pour les Relations Extérieures ; M. Georges LISIMACHIO, Conseiller au Cabinet Princier et M. Roger PASSERON, Représentant Permanent auprès de l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Ce Sommet, qui se tenait pour la première fois en Europe en dehors de la France, était précédé en début de semaine par les réunions des deux autres instances de la Francophonie, le Conseil permanent et la Conférence ministérielle, auxquelles participaient les représentants monégasques.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) regroupe cinquante-trois Etats et Gouvernements et dix observateurs répartis sur les cinq continents. Parlé par 175 millions de personnes, le français a statut de langue officielle, seul ou avec d'autres langues, dans 30 Etats.
L'OIF a pour objectifs de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, d'agir en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l'Homme, de développer des actions dans les domaines de l'éducation, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche, de favoriser la coopération au service du développement durable et de la solidarité.
La Principauté est l'un des Etats membres fondateurs de l'Organisation en 1970. Elle est aujourd'hui au 6ème rang des contributeurs.
Monaco participe principalement aux programmes d'action humanitaire, comme au Burkina Faso avec la création d'écoles et de logements pour les instituteurs et la construction de puits. Au Niger, la Principauté a contribué à la réalisation de jardins potagers afin de permettre aux femmes de nourrir leurs familles et de subvenir à leurs besoins.
A Bucarest, la Francophonie célébrait le vingtième anniversaire de ces rencontres de Haut niveau, la première réunion ayant eu lieu en février 1986 à Versailles. Ce sommet a également été marqué par la réélection du Secrétaire Général.
Le thème du XIème Sommet de la Francophonie était : "Les technologies de l'information dans l'éducation", nouveaux outils indispensables dont l'accès et l'utilisation ne sont pas répandus de façon équitable dans le monde, créant de fait de grandes disparités comme le soulignait récemment M. Abdou DIOUF : "Ce sommet sera l'occasion de clarifier nos conceptions et nos perspectives et de contribuer à la relance de notre coopération intergouvernementale dans le domaine de l'éducation, dans un monde où 120 millions d'enfants ne sont pas scolarisés et où 771 millions d'adultes sont analphabètes ou illettrés".
Trois thèmes étaient également au coeur des travaux : le renforcement de la dimension politique de la Francophonie ; l'éducation comme domaine d'excellence de la coopération francophone ; la mise en valeur de l'héritage francophone et la vitalité de l'enseignement du français notamment en Europe.
*
**
Jeudi 28 septembre en début de matinée, S.A.S. le Prince Souverain et la délégation monégasque arrivaient au Palais du Parlement, un bâtiment de près de 400.000 mètres carrés, afin de participer à la séance inaugurale.
Après le déjeuner offert aux Chefs de délégations par M. Abdou DIOUF, S.A.S. le Prince participait à la séance plénière où étaient présentés les rapports de la Conférence ministérielle et du Secrétaire Général ainsi qu'une communication de l'Assemblée Parlementaire.
En milieu d'après-midi, S.A.S. le Prince Souverain rencontrait le Président Roumain, S.E. M. Traian BASESCU. Les entretiens ont porté sur le renforcement des relations diplomatiques et le développement de la coopération entre les deux pays notamment dans le domaine culturel ainsi que pour la protection de l'environnement. Le Président roumain invitait le Prince à effectuer une visite officielle en Roumanie l'an prochain à Sibiu, capitale européenne de la culture en 2007.
A l'issue de cette rencontre en présence des délégations monégasque et roumaine, S.A.S. le Prince S'est félicité du désir de la communauté scientifique roumaine de renforcer sa collaboration avec le Musée Océanographique de Monaco et la CIESM. Le Prince soulignait Son intérêt, en tant que Président de cette Organisation, de relancer la coopération entre la CIESM et la Roumanie, notamment dans le domaine de la préservation de l'environnement marin de la Mer Noire.
En marge de ce Sommet, le Prince Souverain S'est également entretenu avec des Chefs d'Etat présents, dont le Président de la République française.
Cette journée se clôturait par un dîner de Gala offert par le Président de la République.
Le lendemain, vendredi 29 septembre, S.A.S. le Prince Albert II participait à la fin des travaux du XIème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Francophonie.
Lors de cette réunion, S.A.S. le Prince Souverain déclarait :
"Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire Général, Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement, Mesdames et Messieurs,
Il est significatif qu'en cette année 2006 où elle célèbre son fondateur, Léopold Sedar Senghor, homme d'exception si proche de Ma Famille, la Communauté francophone se rassemble au coeur de l'Europe Centrale qui est appelée à jouer un rôle accru dans la Francophonie de demain.
C'est en effet la Roumanie, Pays dont la Principauté salue la détermination et qui s'ancre dans le Continent européen qui accueille avec tant de cordialité ce Sommet.
Je me réjouis que de nouveaux membres y rejoignent la Famille francophone. Leur diversité va enrichir encore nos valeurs communes.
Le rapport que le Secrétaire Général vient de nous présenter est à bien des égards un défi pour nos Etats.
Mais nous avons pu prouver, depuis longtemps déjà, que nos différences sont une force et notre solidarité un ciment pour relever les défis qui s'imposent à nous.
C'est dans cet état d'esprit qu'a été adoptée la Convention sur la diversité culturelle d'octobre 2005 que, comme certains de vos Pays, la Principauté a récemment ratifiée.
Pour autant, l'actualité nous rappelle la permanence, hélas, de tensions que notre Organisation s'attache à atténuer par la médiation et sous l'impulsion de son Secrétaire Général.
S'appuyant sur les principes de la Déclaration de Bamako, renforcée récemment par celle de Saint Boniface, il a oeuvré sans relâche à apaiser la vie politique francophone. La Côte d'Ivoire, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, Haïti sont autant d'exemples de notre accompagnement des pays en sortie de crise.
Notre Organisation doit devenir une référence en ce domaine.
En ce moment même, c'est à nos amis libanais que je veux apporter un message de soutien et de compassion.
Je souhaite aussi rendre un hommage tout particulier aux femmes et aux hommes qui oeuvrent avec tant de générosité et de courage dans l'accomplissement des tâches humanitaires au coeur du Liban.
Indépendamment de ce volet politique, les Pays francophones se doivent de témoigner sur des thèmes aussi divers que l'aide au développement, la protection de l'environnement, les exigences du développement durable, l'éducation.
Mais au-delà du témoignage, il est urgent d'agir.
Nos opérateurs francophones s'y investissent avec passion et fidélité, peut-être plus encore depuis l'ambitieuse réforme amorcée lors de la conférence ministérielle de Madagascar, pour laquelle le nouvel administrateur de l'OIF s'investit pleinement.
Quant à Mon Pays, dans le prolongement du Sommet de Ouagadougou, il a poursuivi ses actions dans tous les domaines qui touchent aux valeurs fondamentales de la Francophonie.
Dans celui de l'éducation notamment, la Principauté soutient fortement, depuis près de dix ans, les programmes menés pour et par la jeunesse, comme les centres de
lecture et d'action culturelle, en particulier à Madagascar.
Dans le même ordre d'idées, elle encouragera le programme des jeunes volontaires de la Francophonie qui, nous le souhaitons, verra le jour prochainement.
Par ailleurs, le soutien aux industries culturelles, l'appui aux filières universitaires, la formation d'acteurs économiques pour un système d'échanges plus équitable, le soutien aux programmes d'énergie renouvelable, la promotion de la jeunesse, l'accès aux nouvelles technologies, l'appui à l'éducation de base sont autant de domaines dans lesquels nous déployons nos efforts et restons à l'écoute des besoins exprimés par les pays concernés.
La jeunesse n'aura d'avenir que si nous apportons des solutions concrètes aux préoccupations quotidiennes auxquelles elle est confrontée, au premier rang desquelles figure la préservation de l'environnement. Celle-ci constitue le fondement d'un véritable développement durable qui, j'en suis convaincu, est le meilleur levier du progrès économique et social.
Telle est la vocation de la Fondation Albert II que je viens de créer, et dont la mission est de fédérer et de soutenir, à l'échelon international, les initiatives alliant environnement et innovation.
Mesdames et Messieurs, je ne doute pas que ce Sommet nous donnera un nouvel élan pour oeuvrer en faveur d'une Francophonie tournée vers l'avenir et qui soit exemplaire dans ses solidarités, Mon Pays étant disposé, à cet égard, à s'engager avec toujours plus de détermination."
A l'issue de ces rencontres, l'ancien Président sénégalais, M. Abdou DIOUF a été réélu à l'unanimité au poste de Secrétaire Général de l'Organisation Internationale de la Francophonie.
En 2002, M. DIOUF avait succédé à M. Boutros Boutros-GHALI, ancien Secrétaire général de l'ONU et ancien Ministre des Affaires étrangères égyptien.
Le prochain Sommet de la Francophonie se tiendra en octobre 2008 à Québec et viendra conclure les festivités qui marqueront le 400e anniversaire de la ville
canadienne.
Ce Sommet, qui se tenait pour la première fois en Europe en dehors de la France, était précédé en début de semaine par les réunions des deux autres instances de la Francophonie, le Conseil permanent et la Conférence ministérielle, auxquelles participaient les représentants monégasques.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) regroupe cinquante-trois Etats et Gouvernements et dix observateurs répartis sur les cinq continents. Parlé par 175 millions de personnes, le français a statut de langue officielle, seul ou avec d'autres langues, dans 30 Etats.
L'OIF a pour objectifs de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, d'agir en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l'Homme, de développer des actions dans les domaines de l'éducation, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche, de favoriser la coopération au service du développement durable et de la solidarité.
La Principauté est l'un des Etats membres fondateurs de l'Organisation en 1970. Elle est aujourd'hui au 6ème rang des contributeurs.
Monaco participe principalement aux programmes d'action humanitaire, comme au Burkina Faso avec la création d'écoles et de logements pour les instituteurs et la construction de puits. Au Niger, la Principauté a contribué à la réalisation de jardins potagers afin de permettre aux femmes de nourrir leurs familles et de subvenir à leurs besoins.
A Bucarest, la Francophonie célébrait le vingtième anniversaire de ces rencontres de Haut niveau, la première réunion ayant eu lieu en février 1986 à Versailles. Ce sommet a également été marqué par la réélection du Secrétaire Général.
Le thème du XIème Sommet de la Francophonie était : "Les technologies de l'information dans l'éducation", nouveaux outils indispensables dont l'accès et l'utilisation ne sont pas répandus de façon équitable dans le monde, créant de fait de grandes disparités comme le soulignait récemment M. Abdou DIOUF : "Ce sommet sera l'occasion de clarifier nos conceptions et nos perspectives et de contribuer à la relance de notre coopération intergouvernementale dans le domaine de l'éducation, dans un monde où 120 millions d'enfants ne sont pas scolarisés et où 771 millions d'adultes sont analphabètes ou illettrés".
Trois thèmes étaient également au coeur des travaux : le renforcement de la dimension politique de la Francophonie ; l'éducation comme domaine d'excellence de la coopération francophone ; la mise en valeur de l'héritage francophone et la vitalité de l'enseignement du français notamment en Europe.
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Jeudi 28 septembre en début de matinée, S.A.S. le Prince Souverain et la délégation monégasque arrivaient au Palais du Parlement, un bâtiment de près de 400.000 mètres carrés, afin de participer à la séance inaugurale.
Après le déjeuner offert aux Chefs de délégations par M. Abdou DIOUF, S.A.S. le Prince participait à la séance plénière où étaient présentés les rapports de la Conférence ministérielle et du Secrétaire Général ainsi qu'une communication de l'Assemblée Parlementaire.
En milieu d'après-midi, S.A.S. le Prince Souverain rencontrait le Président Roumain, S.E. M. Traian BASESCU. Les entretiens ont porté sur le renforcement des relations diplomatiques et le développement de la coopération entre les deux pays notamment dans le domaine culturel ainsi que pour la protection de l'environnement. Le Président roumain invitait le Prince à effectuer une visite officielle en Roumanie l'an prochain à Sibiu, capitale européenne de la culture en 2007.
A l'issue de cette rencontre en présence des délégations monégasque et roumaine, S.A.S. le Prince S'est félicité du désir de la communauté scientifique roumaine de renforcer sa collaboration avec le Musée Océanographique de Monaco et la CIESM. Le Prince soulignait Son intérêt, en tant que Président de cette Organisation, de relancer la coopération entre la CIESM et la Roumanie, notamment dans le domaine de la préservation de l'environnement marin de la Mer Noire.
En marge de ce Sommet, le Prince Souverain S'est également entretenu avec des Chefs d'Etat présents, dont le Président de la République française.
Cette journée se clôturait par un dîner de Gala offert par le Président de la République.
Le lendemain, vendredi 29 septembre, S.A.S. le Prince Albert II participait à la fin des travaux du XIème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Francophonie.
Lors de cette réunion, S.A.S. le Prince Souverain déclarait :
"Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire Général, Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement, Mesdames et Messieurs,
Il est significatif qu'en cette année 2006 où elle célèbre son fondateur, Léopold Sedar Senghor, homme d'exception si proche de Ma Famille, la Communauté francophone se rassemble au coeur de l'Europe Centrale qui est appelée à jouer un rôle accru dans la Francophonie de demain.
C'est en effet la Roumanie, Pays dont la Principauté salue la détermination et qui s'ancre dans le Continent européen qui accueille avec tant de cordialité ce Sommet.
Je me réjouis que de nouveaux membres y rejoignent la Famille francophone. Leur diversité va enrichir encore nos valeurs communes.
Le rapport que le Secrétaire Général vient de nous présenter est à bien des égards un défi pour nos Etats.
Mais nous avons pu prouver, depuis longtemps déjà, que nos différences sont une force et notre solidarité un ciment pour relever les défis qui s'imposent à nous.
C'est dans cet état d'esprit qu'a été adoptée la Convention sur la diversité culturelle d'octobre 2005 que, comme certains de vos Pays, la Principauté a récemment ratifiée.
Pour autant, l'actualité nous rappelle la permanence, hélas, de tensions que notre Organisation s'attache à atténuer par la médiation et sous l'impulsion de son Secrétaire Général.
S'appuyant sur les principes de la Déclaration de Bamako, renforcée récemment par celle de Saint Boniface, il a oeuvré sans relâche à apaiser la vie politique francophone. La Côte d'Ivoire, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, Haïti sont autant d'exemples de notre accompagnement des pays en sortie de crise.
Notre Organisation doit devenir une référence en ce domaine.
En ce moment même, c'est à nos amis libanais que je veux apporter un message de soutien et de compassion.
Je souhaite aussi rendre un hommage tout particulier aux femmes et aux hommes qui oeuvrent avec tant de générosité et de courage dans l'accomplissement des tâches humanitaires au coeur du Liban.
Indépendamment de ce volet politique, les Pays francophones se doivent de témoigner sur des thèmes aussi divers que l'aide au développement, la protection de l'environnement, les exigences du développement durable, l'éducation.
Mais au-delà du témoignage, il est urgent d'agir.
Nos opérateurs francophones s'y investissent avec passion et fidélité, peut-être plus encore depuis l'ambitieuse réforme amorcée lors de la conférence ministérielle de Madagascar, pour laquelle le nouvel administrateur de l'OIF s'investit pleinement.
Quant à Mon Pays, dans le prolongement du Sommet de Ouagadougou, il a poursuivi ses actions dans tous les domaines qui touchent aux valeurs fondamentales de la Francophonie.
Dans celui de l'éducation notamment, la Principauté soutient fortement, depuis près de dix ans, les programmes menés pour et par la jeunesse, comme les centres de
lecture et d'action culturelle, en particulier à Madagascar.
Dans le même ordre d'idées, elle encouragera le programme des jeunes volontaires de la Francophonie qui, nous le souhaitons, verra le jour prochainement.
Par ailleurs, le soutien aux industries culturelles, l'appui aux filières universitaires, la formation d'acteurs économiques pour un système d'échanges plus équitable, le soutien aux programmes d'énergie renouvelable, la promotion de la jeunesse, l'accès aux nouvelles technologies, l'appui à l'éducation de base sont autant de domaines dans lesquels nous déployons nos efforts et restons à l'écoute des besoins exprimés par les pays concernés.
La jeunesse n'aura d'avenir que si nous apportons des solutions concrètes aux préoccupations quotidiennes auxquelles elle est confrontée, au premier rang desquelles figure la préservation de l'environnement. Celle-ci constitue le fondement d'un véritable développement durable qui, j'en suis convaincu, est le meilleur levier du progrès économique et social.
Telle est la vocation de la Fondation Albert II que je viens de créer, et dont la mission est de fédérer et de soutenir, à l'échelon international, les initiatives alliant environnement et innovation.
Mesdames et Messieurs, je ne doute pas que ce Sommet nous donnera un nouvel élan pour oeuvrer en faveur d'une Francophonie tournée vers l'avenir et qui soit exemplaire dans ses solidarités, Mon Pays étant disposé, à cet égard, à s'engager avec toujours plus de détermination."
A l'issue de ces rencontres, l'ancien Président sénégalais, M. Abdou DIOUF a été réélu à l'unanimité au poste de Secrétaire Général de l'Organisation Internationale de la Francophonie.
En 2002, M. DIOUF avait succédé à M. Boutros Boutros-GHALI, ancien Secrétaire général de l'ONU et ancien Ministre des Affaires étrangères égyptien.
Le prochain Sommet de la Francophonie se tiendra en octobre 2008 à Québec et viendra conclure les festivités qui marqueront le 400e anniversaire de la ville
canadienne.