MANIFESTATIONS DE LA FETE NATIONALE
Le 18 novembre 1998 en fin d'après-midi, S.A.S. le Prince Souverain a remis personnellement aux récipiendaires les distinctions honorifiques qu'Il décerne dans l'Ordre de Saint-Charles et dans l'Ordre de Grimaldi à l'occasion de la Fête Nationale.
Cette cérémonie s'est déroulée dans la Salle du Trône. Son Altesse Sérénissime était entourée de LL.AA.SS. le Prince Héréditaire Albert, la Princesse Caroline et la Princesse Stéphanie.
Etaient également présents : S.E. M. le Ministre d'Etat et les Conseillers de Gouvernement, les Ambassadeurs de S.A.S. le Prince à l'étranger, le Directeur des Services Judiciaires et les Membres de la Maison Souveraine.
Avant de procéder à la remise des décorations, Son Altesse Sérénissime s'est adressée aux récipiendaires en ces termes :
Chaque année, lors de la Fête Nationale, la coutume veut que le Prince réunit autour de lui ceux et celles qu'il veut distinguer en leur remettant les insignes honorifiques qu'ils ont mérités au service de la collectivité et de la nation, mais c'est aussi pour moi l'occasion d'exprimer, par ce geste, à tous ma gratitude et mes félicitations très sincères.
Alors que nous célébrons le 150e Anniversaire de la naissance de mon aïeul, le Prince Albert 1er, savant, humaniste, Chef d'Etat, il m'apparaît que ces quelques phrases issues de sa conscience et échappées de son cour, devaient être citées en ces moments et en ces lieux. Leur signification et leur résonnance ont pour moi une valeur toute particulière.
C'est ainsi, qu'en 1909, il s'exprimait devant la commission communale :
"Messieurs, nous sommes un peuple très petit, mais le fait d'avoir traversé des siècles sans périr et de gagner un bien être supérieur à celui de tous les autres pays montre que vos Princes ne vous ont pas conduits sur une mauvaise route.
Confiant dans l'affection de tous les vrais Monégasques nourris avec les saines traditions de leurs pères, je veux que mes sujets s'occupent de leurs affaires, car l'intensité de notre existence moderne exige que chacun apporte sa contribution à la défense des intérêts communs.
"Aucun Monégasque ne saurait l'oublier : le passé glorieux ou prospère de la Principauté ressemble au passé d'une famille que rien n'a jamais désunie".
Puissiez-vous méditer ces paroles et trouver en elles un stimulant nouveau pour persévérer dans le service de l'Etat, son respect et la défense de ses intérêts.".
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A l'issue de cette cérémonie, S.A.S. le Prince, entouré de Ses enfants, offrait une réception à laquelle assistaient notamment S. Exc. Mgr Joseph Sardou, Archevêque de Monaco, S.E. M. Michel Levêque, Ministre d'Etat ; MM. Henri Fissore, Michel Sosso et Philippe Deslandes, Conseillers de Gouvernement ; M. Charles Ballerio, Président, et les Membres du Conseil de la Couronne ; les Ambassadeurs de Monaco à l'étranger ; les représentants du Corps Consulaire en Principauté et des Consuls de Monaco à l'étranger ; M. Jean-Louis Campora, Président, et les Membres du Conseil National ; M. Patrice Davost, Directeur, et des magistrats des Services Judiciaires ; Mlle Anne-Marie Campora, Maire, et les membres du Conseil Communal ; les Membres de la Commission Supérieure des Comptes, des personnalités locales et les Membres de la Maison Souveraine.
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A l'ocasion de la Fête Nationale, S.A.S. le Prince Héréditaire Albert et S.A.S. la Princesse Stéphanie se sont rendus les 17 et 18 novembre au siège de la Croix-Rouge Monégasque et au Foyer Rainier III pour offrir cadeaux, colis et friandises aux protégés de la Croix-Rouge et aux aînés monégasques.
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Dans la matinée du 18 novembre au Palais, S.A.S. le Prince Héréditaire Albert a remis les décorations du Mérite National du Sang et de la Reconnaissance de la Croix-Rouge Monégasque.
Pour Sa part, S.A.S. la Princesse Caroline a procédé à la remise des insignes dans l'Ordre du Mérite Culturel aux personnes distinguées à ce titre, en présence de S.E. M. le Ministre d'Etat et du Conseiller de Gouverment pour l'Intérieur.
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Enfin, dans les Salons du Ministère d'Etat, S.A.S. le Prince Héréditaire Albert a remis les médailles de l'Education Physique et des Sports, décernées par S.A.S. le Prince, aux responsables, dirigeants et athlètes méritants.
La journée s'est terminée par un feu d'artifice tiré depuis les jetées du port de La Condamine, qui fut admiré par de très nombreux spectateurs. Ce divertissement pyrotechnique, accompagné d'un thème musical classique, était l'oeuvre du maître-artificier Markus Katterle, de la société allemande "Flash Art" de Biclefed, vainqueur du XXXIIIe Festival International de Feux d'Artifice de l'été dernier. Le bouquet final était suivi de l'embrasement, toujours spectaculaire, de l'avenue de la Porte Neuve et des Remparts du Rocher.
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Le lendemain matin, S.A.S. le Prince Souverain, entouré de S.A.S. le Prince Héréditaire Albert, S.A.S. la Princesse Caroline et S.A.S. la Princesse Stéphanie, assistait à la Messe d'Action de Grâce suivie du Te Deum concélébrée en la Cathédrale par S. Exc. Mgr Joseph Sardou et par les Prêtres du Diocèse.
Assistaient à cet office : S.E. M. le Ministre d'Etat et les Conseillers de Gouvernement, les Membres de la Maison Souveraine, des Assemblées et Corps constitués, les représentants diplomatiques et consulaires, les fonctionnaires et de nombreux fidèle
Monseigneur Joseph Sardou prononçait l'homélie suivante :
Monseigneur,
La Fête Nationale nous rassemble fidèlement autour du Prince Souverain et de Sa Famille. Cette date officielle est, nous le savons, celle de la mémoire liturgique de Saint Rainier Evêque de Pise et elle constitue une véritable fête de famille pour nous tous les gens de Monaco avec leur Prince et les siens : principaux collaborateurs, sujets monégasques, avec l'ensemble des résidents présents physiquement, par le cour, par télévision et radio interposées. En un mot tous ceux que avec vous, Monseigneur, j'évoquais ces jours-ci dans ma prière devant l'autel et la chasse de votre Saint Patron honoré dans la Cathédrale de Pise.
Cette fête de famille, Monseigneur, vous avez tenu à ce qu'elle soit l'occasion de rappeler aussi le 150ème anniversaire de la naissance de votre arrière grand-père et prédécesseur comme Souverain de la Principauté : Albert Ier Prince de Monaco, le marin.
Pour célébrer la Fête Nationale de cette année et, en même temps, prolonger en quelque sorte notre méditation de la Parole de Dieu à partir de ce qu'elle nous dit des choses de la mer que le Prince océanographe a aimée et explorée, je fais appel à la Vierge Marie. Comme il m'est déjà arrivé dans les liturgies du 19 novembre, je me servirai des textes relatifs à la Sainte Vierge. Je célèbre donc cette année en action de grâce et en mémoire la Messe de Marie "Stella
Maris", Marie étoile de la mer que j'emprunte au trésor liturgique officiel de la Sainte Eglise Romaine.
"STELLA MARIS, MARIE ETOILE DE LA MER !
Notre méditation se veut d'abord louange du Seigneur pour les biens qu'il nous a faits. Notre prière s'adresse toujours, il est vrai, à l'unique Sauveur et Médiateur Jésus-Christ ; mais elle passe par ce que Notre Saint Père le Pape Jean-Paul II appelle la médiation maternelle de la Mère du Sauveur.
Aussi, est-ce en toute vérité qu'avec la liturgie et en écho les paroles de la vieille cousine Elisabeth visitée par la jeune
femme enceinte venue de Nazareth, notre assemblée chrétienne de ce jour peut dire :
"TU ES BENIE ; VIERGE MARIE, PAR LE DIEU TRES BON,
"PLUS QUE TOUTES LES FEMMES DE LA TERRE
"JAMAIS LA GLOIRE QU'IL T'A DONNEE
"NE S'EFFACERA DE LA MEMOIRE DES HOMMES".
La Parole de Dieu que cette Messe nous a fait entendre est tirée de la Sagesse du Chap. 14. Comment en l'écoutant ne pas évoquer Albert Ier et sa légendaire activité de marin et de savant ? Comment ne pas rappeler son impressionnante contribution à la connaissance de la mer ? Même si, de nos jours, c'est un défi sportif qui souvent est lancé à la mer en vue de prouver que l'homme est capable de déjouer les périls qu'elle recèle et la joie bien humaine d'en triompher.
La sagesse de Salomon - ainsi lui est-elle attribuée par les manuscrits grecs - réfléchit à partir de l'embarcation construite par l'expérience et le savoir-faire humain. Mais une fois sur l'eau, est-il dit, c'est la Providence de Dieu Père qui la pilote :
"TU AS MIS UN CHEMIN JUSQUE DANS LA MER
"DANS LES FLOTS UN SOUTIEN ASSURE,
"MONTRANT QUE TU PEUX SAUVER TOUT".
La Sagesse de Salomon se réfère alors à l'exemple biblique fameux de l'arche de Noé. Je cite :
"AUX ORIGINES ......L'ESPOIR DU MONDE SE REFUGIA SUR UN RADEAU ET PILOTE PAR TA MAIN, LAISSA AUX SIECLES FUTURS LE GERME D'UNE GENERATION NOUVELLE, CAR IL EST BENI LE
BOIS PAR LEQUEL ADVIENT LA JUSTICE".
L'Arche de Noé a été instrument de Salut pour l'homme, puisqu'elle a sauvé du déluge les 8 personnes de la famille de Noé qui obtinrent ainsi justice et justification par la grâce de Dieu.
Cette protection divine s'est exercée et s'exerce toujours par grâce depuis le déluge. Elle est sans cesse sollicitée par ceux qui exercent une activité maritime, commerce, pêche, exploration scientifique, sport et plaisance, comme ce fut le cas pour Albert Ier, comme c'est le cas pour certains qui m'écoutent en ce moment. On m'a dit que, parmi les ex-votos du Sanctuaire de la Madone de Laghet figurait naguère un petit tableau représentant l'un des bateaux du Prince. A-t-il disparu à la suite d'un geste sacrilège pour avoir tenté un amateur ? N'était-ce pas, il y a plus d'un siècle, de la part d'Albert Ier le désir de confier ses navigations à celle que l'on vénérait déjà - comme la STELLA MARIS, L'ETOILE DE LA MER.
En effet, depuis les temps reculés de l'époque carolingienne, la vieille cantilène liturgique populaire de l'Ave, Maris Stella, étoile de la mer - était en usage et elle l'est encore. Aussi, ai-je demandé au Maître Organiste de la rappeler par une brève improvisation sur le thème grégorien de l'Ave Maris Stella.
Le vocable marial de Stella Maris avait, on le sait aussi, inspiré Charles Péguy dans sa présentation de la Beauce à
N.D. de Chartres :
"ETOILE DE LA MER, VOICI LA LOURDE NAPPE
"ET LA PROFONDE HOULE ET L'OCEAN DES BLES
"ET LA MOUVANTE ECUME ET NOS GRENIERS COMBLES ...
"ETOILE DU MATIN, INACCESSIBLE REINE "
Avant de conclure, je ne peux manquer de souligner que l'Etoile de la Mer est en quelque sorte rappelée dans cette cathédrale. Regardez briller au-delà de la cathédre épiscopale, la statue dorée de la Ste Marie la Glorieuse. Comme on l'a expliqué naguère à la télévision, elle porte les attributs de la prodigieuse "Moreneta" de Guadalupe au Mexique. Offerte par un certain VITALI, un marin mentonnais, sans doute, elle est à mon avis un ex-voto d'action de grâce d'un rescapé vainqueur de la victoire navale de Lépante, en 1571 à laquelle il participait sur l'une des galères des GRIMALDI et sous la conduite de Juan d'Autriche dont le bateau amiral portait le grand crucifix conservé à Barcelone, avec, on le sait, l'image de la Vierge de Guadalupe.
C'est en pensant à tous ceux qui, comme Albert Ier, chacun dans sa spécialité, ont été des gens de mer, que je demande, au psaume 106, de le dire avec l'autorité de la Parole de Dieu :
"Certains, embarqués sur des navires,
"occupés à leur travail en haute mer,
"ont vu les oeuvres du Seigneur
"et ses merveilles parmi les océans
"Il parle, et provoque la tempête,
"un vent qui soulève les vagues ;
"portés jusqu'au ciel, retombant aux abîmes,
"ils étaient malades à rendre l'âme ;
"Ils tournoyaient, titubaient comme des ivrognes ;
"leur sagesse était engloutie.
"Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
"et lui les a tirés de la détresse, réduisant la tempête au silence, faisant taire les vagues.
"Ils se réjouissent de les voir s'apaiser, d'être conduits au port qu'ils désiraient".
Puissons-nous y arriver toujours au retour de nos périples en mer, comme jadis Albert Ier !
Puissions-nous surtout arriver au port de l'éternel Salut !
Avec la grâce de Dieu !
DEO JUVANTE !
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A cours de l'office, l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, la Maîtrise de la Cathédrale, les Petits Chanteurs de Monaco et Mme Dio Kim Sung Eun, soprano solo, placés sous la direction de M. Philippe Debat, Maître de Chapelle de la Cathédrale et du Palais Princier, accompagnés par Me René Saorgin, titulaire du Grand Orgue de la Cathédrale et à l'orgue positif par M. Pierre Debat interprétèrent des oeuvres de Franz Schubert, Henri Carol, Ireneu Segarra, Jean Sébastien Bach et le Te-Deum en ut majeur, K. 141 de Wolfgang Amadeus Mozart.
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S.A.S. le Prince Souverain, entouré des Membres de la Famille Princière, en présence de S.E. M. Michel Levêque, des Membres de la Maison Souveraine et du Corps Diplomatique, présidait ensuite dans la Cour d'Honneur du Palais Princier, une prise d'armes sous les ordres de M. le Chef d'escadrons Luc Fringant, commandant la Compagnie des Carabiniers.
Tandis que la Fanfare interprétait "La Marche des Soldats de Robert Bruce" S.A.S. le Prince passait en revue le dispositif impeccablement déployé, S'inclinant au passage devant les emblèmes.
Les sous-officiers et homme de rang de la Force Publique recevaient ensuite les insignes de leurs nouveaux grades des mains de S.A.S. le Prince.
Puis, Son Altesse Sérénissime décorait de la Croix de Chevalier dans l'Ordre de Saint-Charles l'Adjudant Guerino Baldini, Chef du Centre de Secours de Fontvieille, et de celle de Chevalier dans l'Ordre de Grimaldi l'Adjudant Jean-Pierre Butin, Chef de la Fanfare de la Compagnie des Carabiniers.
Son Altesse Sérénissime remettait enfin les Médailles d'Honneur aux employés du Palais distingués à l'occasion de la Fête Nationale.
Les troupes quittaient ensuite la Cour d'Honneur au son de la Fanfare des Carabiniers qui jouait "Washington Post" de Soussa et la "Cincinnati March" de James Cover.
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Selon la tradition, les Membres de la Famille Princière apparaissaient ensuite aux fenêtres du Salon des Glaces pour assister à la revue de la Force Publique et de la Sûreté Publique sur la Place du Palais, en présence des Autorités et d'une foule nombreuse, massée sur le pourtour.
S.E. M. le Ministre d'Etat remettait les médailles d'honneur de 1ère classe en vermeil avec agrafe des services exceptionnels à MM. Jean-Paul Pesci, officier de paix à la Sûreté Publique ; Frédéric Bilque, caporal à la Compagnie des Sapeurs-Pompiers ; Sauveur Landucci, sapeur-pompier ; David Clerissi, sapeur-pompier ; Jean-Marc Decq, employé au service de l'Aviation Civile ; Gérard Millat, employé à la Société Héli-Air ; Lucas Bastia et Laurent Rossignol, employés à la Société Monacair. Ces personnes s'étaient particulièrement distinguées le 10 octobre 1997 : lors de l'accident d'un hélicoptère abimé en mer à proximité de l'héliport, ils n'avaient pas hésité à se jeter à l'eau dans une mer très formée pour porter secours et sauver plusieurs passagers au péril de leur vie.
Puis, S.E. M. le Ministre d'Etat procédait à la remise des médailles d'honneur à des membres de la Force et de la Sûreté Publiques.
La parade se poursuivit par une remarquable démonstration du peloton motocycliste de la Compagnie des Carabiniers, sous la conduite de l'Adjudant-chef Max Romanet, très applaudi par les spectateurs.
Ces évolutions étaient accompagnées par la Fanfare de la Compagnie des Carabiniers, qui interprétait notamment la "Marche des Mousquetaires Noirs" de Lulli "1492" de Vangelis, la "Marche des Bonnets à poils".
On notait également la présence sur la Place du groupe folklorique "La Palladienne" et des Guides et Scouts de Monaco.
Ce fut ensuite le défilé des détachements et des véhicules de la Force et de la Sûreté Publiques.
La foule amassée autour de la Place du Palais manifestait joyeusement son attachement à la Famille Princière par des applaudissements et des vivats.
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Comme chaque année, à l'initiative du Centre de Presse, ces cérémonies étaient retransmises en direct sur le réseau câblé de la télévision locale et sur "Monte-Carlo TMC' relié par satellite à de nombreux téléspectateurs. Le réalisateur était
M. Georges Giauffret, les commentaires de M. José Sacré et du R.P. Patrick Kepel.
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Un déjeuner officiel, servi dans la Salle du Trône réunissait ensuite autour de la Famille Princière les plus Hautes Autorités civiles et religieuses du pays, les Membres du Corps diplomatique et consulaire, et de la Maison Souveraine, invités de Son Altesse Sérénissime.
Le déjeuner était servi suivant le menu ci-après :
Délice de Sole Mogador
Salpicon d'Ecrevisses Nantua
Bottillon d'Asperges
Filet Mignon de Boeuf Polignac
Sauce Chateaubriand aux truffes
Fonds d'Artichauts Poivrades
Laitue Braisée au Jus
Nougat glacé au Miel de Thym
Coulis de Mangue
Mignardises
accompagné de Chablis Grand Cru Les Blanchots 1983, de Château Ducrus Beaucaillou 1979 et de Champagne Ruinart Brut.
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La Fête Nationale s'achevait par une belle soirée de gala à la Salle Garnier.
Au premier rang de la Loge princière, S.A.S. le Prince était entouré de S.A.S. le Prince Héréditaire Albert et de
S.A.S. la Princesse Caroline. Parmi les invités de S.A.S. le Prince, on notait la présence de M. le Président du Conseil National et Mme Jean-Louis Campora, M. Charles Ballerio, Président du Conseil de la Couronne.
Le programme présentait une "Soirée Mozart".
En première partie, les Ballets de Monte-Carlo donnaient "Divertimento n° 15" sur une chorégraphie de George Balanchine.
La deuxième partie du spectacle proposait "Le Directeur de Théâtre ou l'Impromptu de Monte-Carlo" sur un livret de Gottlieb Stéphanie Le Jeune. Le rôle principal était tenu par Francis Perrin.
L'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo était placé sous la direction de Eric Hull et les Choeurs de l'Opéra de Monte-Carlo sous la direction de Kristian Missirkov.
La mise en scène était de Alain Marcel dans un décor et des costumes de David Belugou.
Participaient également à ce spectacle, les jeunes Artistes de l'Académie de Danse Classique Princesse Grace.